Certains députés du Rassemblement national ont été expulsés de leur formation politique en raison de tweets à caractère raciste et antisémite, ainsi que pour avoir adhéré à des théories complotistes.
La cloche de la rentrée a sonné pour le Rassemblement national. Le parti doit tourner la page des mauvais souvenirs des élections législatives, évoquant les candidats accusés de comportements antisémites ou racistes. Certains sont également sous tutelle ou introuvables. Dans les circonscriptions concernées, le parti n’en veut plus, et Jordan Bardella a promis de resserrer les rangs. Daniel Grenon, député de Lyon réélu sous la bannière du parti en juillet dernier, a tenu des propos controversés lors d’un débat.
Un écart raciste
« Il y a des individus d’origine maghrébine qui sont devenus ministres. À mes yeux, ces personnes n’ont pas leur place dans les hautes sphères du pouvoir », a-t-il déclaré. Actuellement, il siège comme non-inscrit à l’Assemblée nationale. Nous l’avons contacté. « J’attends leur décision. S’ils décident de me rejeter, ils me rejettent. Cela ne m’empêchera pas de poursuivre mon chemin », précise-t-il. En revanche, un autre député du RN n’a pas été sanctionné, bien qu’ayant fait des remarques sur les binationaux.
Sources utilisées :
Commission des conflits : liste des membres accessible sur le site du RN
Liste incomplète.