Michel Barnier, récemment nommé Premier ministre, a affirmé sa volonté d’engager un dialogue sur une question délicate : la réforme des retraites. L’idée d’abroger cette réforme est soutenue par la gauche et également par le Rassemblement national. Pour sa part, Barnier envisage de proposer des « ajustements » visant à protéger les plus vulnérables.
La situation s’annonce compliquée. Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, a l’intention de revisiter le délicat sujet de la réforme des retraites. « Il n’est pas question de tout remettre en question, cette loi a été adoptée dans des circonstances très difficiles (…) En tout cas, je vais initier un débat pour améliorer cette loi en faveur des personnes les plus vulnérables », a-t-il affirmé lors de son passage sur TF1, ce vendredi 6 septembre. Les syndicats ont accueilli cette déclaration avec une grande réserve. Certains d’entre eux appellent même à une manifestation le 1er octobre prochain pour protester contre la retraite à 64 ans.
Des progrès possibles sur la fiscalité ?
Le Rassemblement national demeure également opposé à l’âge de la retraite fixé à 64 ans, et attend des détails sur les éventuels axes de révision. La réforme des retraites a été adoptée dans des conditions difficiles en mars 2023 grâce à l’utilisation du 49-3 par Élisabeth Borne. Du côté des partisans du président, on se dit ouvert à des évolutions, mais en imposant certaines limites. « Il faut maintenir un équilibre financier pour garantir les pensions de nos retraités », a précisé Sylvain Maillard, député renaissance. Michel Barnier a également exprimé son ouverture à d’éventuelles avancées concernant la fiscalité.