La question de la sécurité est devenue cruciale à la suite de deux tragédies : la mort de Kamilya, une fillette de 7 ans, renversée par une moto, et celle d’un gendarme victime d’un refus d’obtempérer. Le lundi 2 septembre, lors de l’émission « 11/13 info », le policier Abdoulaye Kanté a pris la parole pour aborder ce sujet sensible.
La sécurité des citoyens français occupera sans aucun doute une place centrale dans les priorités du nouveau gouvernement. Alors que le Président Emmanuel Macron s’apprête à désigner un nouveau Premier ministre ce lundi 2 septembre, un hommage national sera rendu au gendarme Éric Comyn, mort à Mougins (Alpes-Maritimes) suite à un refus d’obtempérer.
En 2023, on a comptabilisé 23 700 cas de refus d’obtempérer, selon le policier Abdoulaye Kanté, « dont 5 000 ont conduit à des situations graves ». Il souligne qu‘ »il existe une véritable problématique, une habitude chez certaines personnes qui se dispensent de respecter l’autorité, particulièrement sur les routes ».
« La prévention est primordiale »
Dans le département des Alpes-Maritimes également, une fillette de 7 ans a été renversée par un jeune homme de 19 ans à moto, qui n’était, quant à lui, pas récidiviste, à Vallauris. Dimanche, le père de la petite Kamilya a annoncé qu’elle avait succombé à ses blessures. Abdoulaye Kanté insiste sur le fait qu‘ »avant d’envisager la répression, il faut d’abord se concentrer sur la prévention », surtout auprès des jeunes.