Les discussions autour du budget pour l’année 2025 commencent le lundi 21 octobre. Toutefois, sans une majorité claire à l’Assemblée nationale, Michel Barnier pourrait être amené à utiliser l’article 49.3 pour le faire passer.
Le lundi 21 octobre au soir, l’Assemblée nationale va entamer le débat sur le budget. Les partis politiques sont en désaccord face aux 60 milliards d’euros d’économies et de taxes que le gouvernement cherche à instaurer. Quelles sont les priorités qui ne peuvent être compromises pour chaque parti ? Du côté de Renaissance, Gabriel Attal prône pour davantage de réformes et une baisse des impôts. Les Républicains, quant à eux, s’opposent sur la question des retraites. Ils condamnent la disparition de l’indexation des petites pensions sur l’inflation pour une période de six mois.
213 députés sur les 289 requis pour la majorité
Par ailleurs, le Rassemblement national rejette l’augmentation des taxes sur l’électricité. De son côté, la gauche milite pour un budget impliquant une hausse des prélèvements fiscaux. Ces divisions se manifestent alors que l’équilibre politique demeure précaire. L’exécutif ne peut compter que sur un soutien de 213 députés, bien en deçà des 289 nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Le gouvernement espère permettre au débat de se dérouler. Toutefois, il est difficile d’envisager un scénario où le recours au 49.3 n’est pas nécessaire. Michel Barnier pourrait ainsi faire face à une motion de censure initiée par La France insoumise.
Pour découvrir le reportage complet, consultez la vidéo ci-dessus.