Le 16 octobre 1984, on découvrit le corps d’un enfant de quatre ans, Grégory Villemin, dans les eaux de la Vologne. Depuis ce jour, le mystère demeure sans réponse.
Grégory Villemin est devenu l’incarnation d’un des faits divers les plus captivants de notre époque. Éric Darcourt-Lézat, ancien rédacteur à l’AFP, explique : “Voir l’image d’un enfant retrouvé ligoté dans la Vologne, avec en toile de fond l’idée d’une vengeance familiale, suscite une forte émotion chez beaucoup de gens”.
“Propagations de rumeurs”
Le choc se répand d’abord dans la paisible communauté de Lépanges-sur-Vologne dans les Vosges, puis s’étend à toute la France. L’affaire captive les médias pendant de longs mois, avec des rebondissements suivis par tous. Éric Darcourt-Lézat ajoute : “Nombreux étaient les médias qui diffusaient des informations sans rigueur, ou par moments de façon délibérée, en s’appuyant sur des rumeurs. Cela alimente un certain type de presse qui ne se soucie guère de respecter l’éthique journalistique”. Qui pourrait vouloir nuire à un enfant avec un visage aussi innocent ?