Dans son projet de budget pour l’année 2025, le Premier ministre a programmé une hausse des impôts ainsi que des réductions budgétaires. Lors de son intervention au journal télévisé de 20 Heures, mercredi 16 octobre, le journaliste Jean-Paul Chapel a souligné que ces mesures pourraient avoir une influence défavorable sur la croissance économique.
Le chef du gouvernement s’efforce à tout prix de maintenir le déficit budgétaire autour de 5 % du produit intérieur brut, mais semble avoir omis un aspect important. « Augmenter les impôts ou réduire les dépenses, les deux options peuvent entraîner des conséquences indésirables, notamment sur la dynamique économique », explique le journaliste Jean-Paul Chapel au journal de 20 heures, mercredi 16 octobre. L’exécutif table sur une croissance de 1,1 % d’ici 2025. « Cela semble peut-être un tantinet ambitieux. Face aux restrictions annoncées, l’OFCE, un centre indépendant, a refait ses projections et envisage plutôt une croissance limitée à 0,8 % », ajoute Jean-Paul Chapel.
« Mois de croissance, impact sur l’emploi »
« Une réduction de la croissance signifie moins d’activité économique, ce qui entraîne aussi une baisse des entrées fiscales (impôts et cotisations sociales). Cette situation aggrave le déficit », met en avant le journaliste. Le gouvernement vise un objectif de 5 % de déficit en 2025. Cependant, basé sur les prévisions de l’OFCE, ce niveau pourrait s’élever à 5,3 % du PIB. « Une croissance moindre se traduit également par une diminution des créations d’emplois », rappelle Jean-Paul Chapel. À l’heure actuelle, le taux de chômage se situe à 7,3 % de la population active, mais pourrait atteindre 8 % d’ici la fin de l’année prochaine, toujours selon l’OFCE.
Sources mentionnées :
– Gouvernement
– OFCE
Cette liste n’est pas exhaustive.