Mis en examen dans l’affaire qu’il avait dévoilée lui-même, Gilles Rossary-Lenglet a adressé une lettre au Premier ministre dans l’espoir que son intervention conduira à « la destitution de Gaël Perdriau », le maire de Saint-Etienne.
Grève de la faim pour obtenir la révocation du maire de Saint-Étienne
Gilles Rossary-Lenglet, impliqué dans l’affaire de « chantage à la vidéo intime » à Saint-Étienne, a fait connaître, par l’intermédiaire d’un communiqué envoyé à 42mag.fr, qu’il a adressé une lettre au chef du gouvernement et qu’il a débuté une grève de la faim sur la place Jean-Jaurès de la ville. Son objectif est d’obtenir la destitution de Gaël Perdriau, actuel maire de Saint-Étienne. Dans ce contexte, tous les deux, Gilles Rossary-Lenglet et Gaël Perdriau, sont sous le coup d’une mise en examen. Dans son message destiné au Premier ministre, il sollicite l’intervention de Michel Barnier pour qu’il mène à bien l’organisation d’élections anticipées.
Un acte désespéré pour susciter une prise de conscience
Gilles Rossary-Lenglet espère que son action déclenchera une réflexion collective et éveillera une conscience morale, facilitant ainsi une résolution de la crise actuelle. Il avance que pendant deux années entières, des mensonges ont été proférés tant à l’égard des juges que des journalistes. Il concède également que cette initiative volontaire pourrait avoir des conséquences graves pour sa santé fragile. Par ce geste, il cherche à compenser ce qu’il considère être sa contribution personnelle à l’accession de Gaël Perdriau à la mairie de Saint-Étienne.
Critiques envers le maintien au pouvoir de Gaël Perdriau
Dans sa missive adressée au Premier ministre, Gilles Rossary-Lenglet emploie une métaphore en comparant l’influence de Gaël Perdriau à un poison progressif, évoqué en référence à certaines méthodes d’espionnage bien connues. Il critique sévèrement le maire, lui reprochant son refus de démissionner malgré les graves accusations pesant sur lui, notamment pour chantage, implication dans une association criminelle visant à extorquer, et utilisation illégale de fonds publics par un responsable élu.
Démenti du maire impliqué
Confronté à ces accusations, le maire de Saint-Étienne continue de nier toute participation dans ces actes répréhensibles.