Le mardi 29 octobre 2024, l’Union européenne (UE) a pris la décision de relever considérablement les taxes imposées sur les voitures électriques produites en Chine. De son côté, la Chine pourrait envisager de réagir en ciblant les importations européennes de viande porcine ou de produits laitiers.
Fabriquées en Chine, vendues sur le territoire européen et accusées par Bruxelles de causer une concurrence déloyale, les voitures électriques issues de Chine se verront dorénavant soumises à des taxes pouvant atteindre 35 % selon les différents fabricants. Le but de l’Europe est de défendre son secteur automobile ainsi que les 14 millions d’emplois qui en dépendent, un point jugé inacceptable par Pékin : « L’insistance de l’Europe à mettre en place des droits de douane élevés représente un exemple typique de protectionnisme économique. Cela risque de nuire à la coopération entre la Chine et l’Union européenne dans le domaine industriel », a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois.
Vers une nouvelle escalade commerciale ?
Pékin, en réaction, évoque la possibilité d’imposer des taxes supplémentaires sur les importations européennes. Parmi les produits ciblés, on trouve le lait, les véhicules, le cognac français, ainsi que le porc. Il est à noter que la Chine constitue le principal marché d’exportation pour le secteur porcin de l’UE.
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