La dirigeante du parti écologiste a assisté au procès concernant les agressions sexuelles survenues à Mazan. Elle considère ces événements comme représentatifs des problèmes de notre société actuelle, dans laquelle, selon elle, « les foyers représentent le principal danger pour les femmes ».
« Je reconnais les avancées que l’inscription de la notion de consentement dans le code pénal pourrait représenter pour les femmes, mais cela ne sera pas suffisant », déclare Marine Tondelier, responsable nationale des Écologistes, ce vendredi 11 octobre sur France Inter. Didier Migaud, le nouveau ministre de la Justice, avait exprimé fin septembre son soutien à cette idée alors que le débat sur la redéfinition du viol dans le code pénal avait refait surface à l’occasion du procès des viols de Mazan.
Présence au procès des viols de Mazan
La dirigeante des Écologistes s’est rendue à Avignon mardi pour assister à la 26e journée du procès des viols de Mazan. Sur France Inter, elle confie avoir initialement « ressenti une immense compassion pour Gisèle Pelicot », victime de soumission chimique pendant dix années. « C’était affreux, nous voulions la soutenir », explique-t-elle. Marine Tondelier a également été impressionnée par « la dignité et le courage extraordinaires » dont Gisèle Pelicot a fait preuve, notamment en « luttant pour que les audiences soient publiques ».
Réflexions sur un drame symptomatique
La responsable nationale des Écologistes estime que même si « l’expérience de Gisèle Pelicot peut sembler exceptionnelle », elle « est finalement révélatrice de la société actuelle » où « le principal danger pour les femmes se trouve souvent dans leur foyer ».