Lors des funérailles de Michel Blanc, ses amis et sa famille se sont réunis à l’église Saint-Eustache à Paris. Jean-Pierre Améris, connu pour avoir dirigé le film « Marie-Line et son juge », où Michel Blanc a fait sa dernière apparition cinématographique, a partagé ses souvenirs dans l’émission « La matinale » du jeudi 10 octobre. Il a parlé de l’acteur comme d’un « grand artiste ».
Le jeudi 3 octobre, Michel Blanc, bien-aimé par beaucoup, s’est éteint. Un an avant sa disparition, il avait fait son retour sur grand écran dans le film Marie-Line et son juge. Jean-Pierre Améris, le réalisateur de cette œuvre, s’est confié lors de « La matinale » de 42mag.fr le jeudi 10 octobre. La volonté de la veuve de Michel Blanc, Ramatoulaye Diop, de célébrer une cérémonie joyeuse ce jeudi après-midi à Saint-Eustache ne l’étonne guère. « Je pense que c’est ce qu’il aurait souhaité […] mais ce ne sera pas simple », déclare le metteur en scène.
« Faire rire cache souvent un sentiment de décalage »
Jean-Pierre Améris partage sa « satisfaction » concernant les éloges rendus à ce membre illustre de la troupe du Splendid : « Les hommages ont été incroyables, il était un acteur de talent hors norme, un réalisateur accomplis, et un dialoguiste d’exception », souligne-t-il. « Il avait tant de choses à dire », continue Jean-Pierre Améris en évoquant les nombreuses facettes du jeu de Michel Blanc, principalement connu pour ses personnages humoristiques avant de prouver son talent dans des rôles dramatiques. « Faire rire est souvent un signe que l’on n’a pas trouvé sa place durant l’enfance ou l’adolescence […] une âme pleine de fêlures », ajoute Jean-Pierre Améris.
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