Mardi 1er octobre, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Michel Barnier a révélé qu’à compter du 1er novembre, le SMIC subirait une augmentation de 2 %. Par ailleurs, son ton, parfois acerbe, n’a pas manqué de susciter des réactions.
Michel Barnier, en dehors de sa politique, se distingue par un style propre : un calme constant, un ton rassurant, et une tendance à souligner son expérience. Habile dans l’utilisation de la carotte et du bâton, il commence par reconnaître le travail de ses prédécesseurs avant de soulever les critiques sur leurs résultats. Pour gagner du respect dans une assemblée où il est sur la corde raide, Michel Barnier mise sur la transparence, démontrant sa capacité à résister lorsque des attaques, notamment de la France insoumise, remettent en question sa légitimité.
« Gagner du respect »
Mais ce style est-il en phase avec l’époque actuelle et réussi-t-il à convaincre ? Dans son rôle de Premier ministre, Michel Barnier fait preuve d’une certaine indépendance. Est-ce une apparence ? Peut-être pas. « Il est évident qu’il veut s’imposer, même face à Emmanuel Macron », note Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste chez France Télévisions. Alliant indépendance et compromis, Michel Barnier devra jongler entre ces deux aspects pendant toute la durée de son mandat à Matignon.
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