D’un point de vue technique, le gouvernement a la possibilité d’empêcher la vente à un fonds étranger. « En principe, nous ne nous opposons pas systématiquement, mais nous soulignons certains engagements à respecter », précise Marc Ferraci.
Une Offre Contestée et Sans Intervention Gouvernementale
Marc Ferracci, ministre délégué à l’industrie, a déclaré sur 42mag.fr le vendredi 18 octobre que le gouvernement n’est en aucun cas impliqué dans la nouvelle proposition formulée par le fonds d’investissement français PAI pour acquérir Opella, filiale de Sanofi distribuant le Doliprane. Cette proposition a été soumise en dehors des délais officiels convenus.
Négociations Exclusives avec un Fonds Américain
Sanofi avait précédemment annoncé qu’ils étaient en négociations exclusives avec un fonds d’investissement américain. Ils ont, par ailleurs, trouvé surprenant de recevoir une offre améliorée de la part de PAI. Dans ce contexte, le gouvernement a réitéré son engagement à exiger des garanties tant de Sanofi que du fonds américain impliqué.
Questions de Choix et de Responsabilité
Pour Marc Ferracci, il s’agit avant tout d’une affaire relevant des investisseurs privés et de leurs décisions. Il a précisé que son rôle n’est pas de décider si Sanofi doit prendre en compte cette nouvelle proposition. Sa priorité demeure de garantir la conservation des emplois ainsi que la sécurité d’approvisionnement en médicaments pour les citoyens français.
🔴 Industrie pharmaceutique et Sanofi ➡️ « La relocalisation du paracétamol annoncée par le président de la République après le Covid va commencer en 2025. S’agissant des offres, c’est une affaire d‘investisseurs », dit Marc Ferracci pic.twitter.com/eD4nm8lm2H
— 42mag.fr (@42mag.fr) October 18, 2024
La Possibilité de Bloquer la Vente
Marc Ferracci admet que, techniquement, le gouvernement dispose des moyens pour empêcher la vente. Cependant, il précise que ce n’est pas leur politique d’intervenir par principe. L’accent est plutôt mis sur le respect de certains engagements. Il compte inclure dans l’accord des clauses de pénalité si des promesses concernant la préservation des emplois, le maintien du département Recherche et Développement en France, ainsi que la quantité produite ne sont pas honorées.