La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière – éventuellement combinée à un rappel contre le Covid – a débuté ce mardi en France, les autorités sanitaires françaises espérant inciter à la double vaccination, notamment les personnes à risque.
Selon Sarah Sauneron, directrice générale adjointe de la Santé, l’un des enjeux majeurs est d' »ancrer la double vaccination grippe-Covid comme une double protection pour les publics prioritaires ».
Les médecins, infirmiers, sages-femmes et pharmaciens sont autorisés à réaliser les deux injections, qui peuvent être consécutives, bien que cela ne soit pas obligatoire.
Plus de 17,2 millions de Français sont invités à se faire vacciner contre les deux virus, qui peuvent dans certains cas avoir des conséquences mortelles.
Les groupes cibles prioritaires à risque de développer des formes graves de la maladie sont les plus de 65 ans, les résidents des maisons de retraite, les personnes de tout âge souffrant de certaines maladies chroniques et les femmes enceintes.
Les vaccinations sont également recommandées aux soignants et à l’entourage des personnes vulnérables.
« Protéger les plus vulnérables »
Si le retour saisonnier de la grippe est bien connu, le Covid-19 – qui se décline en plusieurs vagues épidémiques chaque année – a ajouté un risque sanitaire aux saisons d’automne et d’hiver, où circulent également d’autres virus respiratoires, comme la bronchiolite.
S’exprimant lundi à la veille du lancement de la campagne vaccinale, Sauneron a souligné que l’objectif de la vaccination contre la grippe et le Covid est de « protéger les plus vulnérables, en réduisant le nombre de cas graves et d’hospitalisations… mais aussi de réduire la pression sur un système de santé qui est soumis à de fortes tensions ».
Un autre objectif de la campagne est d’augmenter le niveau de vaccination contre la grippe chez les personnes âgées, mais aussi chez le personnel soignant, qui est en déclin.
Les autorités sanitaires françaises ont constaté une baisse de la couverture vaccinale des plus de 65 ans, une tendance d’autant plus alarmante que la majorité des patients hospitalisés et en réanimation sont âgés de plus de 65 ans.
(Avec les fils de presse)