Bruno Retailleau envisage de prendre des mesures concernant les OQTF. Le jeudi 10 octobre, le ministre de l’Intérieur a exprimé son intention d’utiliser des pays de transit comme solution pour expulser des individus qu’il est difficile de renvoyer directement vers leur nation d’origine.
Le jeudi 10 octobre, Bruno Retailleau a partagé dans les pages du journal Le Parisien son intention de « utiliser des pays de transit pour renvoyer les individus qu’on ne peut pas reconduire dans leur nation d’origine ». Cette initiative concerne notamment les obligations de quitter le territoire français (OQTF), qui sont de la compétence du ministre de l’Intérieur. Actuellement, seulement 7 % des décisions émises par la justice aboutissent au renvoi effectif d’un immigrant clandestin dans son pays d’origine.
L’exemple venu d’Italie
Les principales difficultés proviennent des pays d’origine, qui souvent rechignent à reprendre leurs ressortissants. Pour contourner ce problème, Bruno Retailleau suggère de créer des partenariats financiers avec les pays où transitent les migrants, permettant à ces derniers d’y être accueillis. Cependant, cette approche n’est pas systématiquement exploitable. En s’inspirant de la politique italienne, où la dirigeante de droite Giorgia Meloni a signé un accord s’élevant à 650 millions d’euros avec l’Albanie, l’intention est de traiter les demandes d’asile avant que les migrants ne mettent le pied en Italie.
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