Lors d’un spectacle musical à Beaulieu-sur-Mer en juillet 2023, l’interprète a évoqué l’idée que le public aurait pu s’en prendre violemment au chef de l’État.
La procédure concernant la chanteuse Izïa Higelin, accusée de « provocation publique à commettre un crime ou un délit » en raison de certains propos tenus sur scène au sujet d’Emmanuel Macron, a été abandonnée, comme l’a annoncé vendredi Damien Martinelli, procureur de la République à Nice, à l’Agence Radio France, confirmant ainsi une nouvelle publiée par Libération.
« La procédure a été classée sans suite en mai 2024, car il n’y avait pas d’infractions suffisamment caractérisées« , déclare le procureur de Nice le vendredi 18 octobre. Cette enquête avait été lancée en juillet 2023 suite à une déclaration faite par la chanteuse lors d’une performance à Beaulieu-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes. À cette occasion, l’artiste, âgée maintenant de 34 ans, avait évoqué de manière imaginaire et durant l’intervalle entre deux morceaux la possibilité pour le public de s’en prendre physiquement au président de la République.
Cette prise de parole avait provoqué un tumulte important, atteignant même les plus hautes instances de l’État. Olivier Véran, alors porte-parole du gouvernement, avait qualifié les remarques de la musicienne comme étant « nuls« , « inutiles » et « démagos » lors d’un entretien sur 42mag.fr. Izïa Higelin avait présenté ses excuses dans les pages du journal Ouest-France, affirmant « Je n’incite ni à la violence ni à la haine« , et ce, peu avant sa participation au festival des Francofolies de La Rochelle.