Selon Mathilde Panot, qui dirige le groupe parlementaire de La France insoumise, « le Rassemblement national ne constitue pas une véritable opposition à la politique menée par Michel Barnier et Emmanuel Macron, mais agit plutôt comme une garantie de pérennité pour le système en place ».
Clôture de la procédure de destitution d’Emmanuel Macron
La tentative d’évincer Emmanuel Macron de ses fonctions présidentielles, initiée par La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, n’atteindra pas l’étape de l’examen officiel par les députés. C’est la conclusion rendue par la réunion des présidents mardi 8 octobre. Cette décision signe l’arrêt de cette démarche, comme l’ont signalé Mathilde Panot, leader du groupe de LFI, et une source législative. Mathilde Panot a critiqué l’absence de débat sur le comportement qu’elle qualifie de « dangereux et erratique » du chef de l’État après les élections législatives.
Un texte largement rejeté
Initialement repoussé massivement en commission, le projet de résolution devait être inclus à l’ordre du jour de l’Assemblée au plus tard 13 jours après, soit jusqu’au 15 octobre. Les quatre factions de gauche ayant soutenu ce débat, Mathilde Panot a affirmé que « c’est madame Le Pen qui, en quelque sorte, a protégé monsieur Macron de cette initiative de destitution ». Elle considère que « le Rassemblement national ne s’oppose pas au gouvernement de Michel Barnier et Emmanuel Macron, mais constitue plutôt une garantie pour le maintien du système en place ».