L’élu de La France insoumise admet avoir une « dépendance » et s’engage à « suivre un traitement médical ». Il a été appréhendé vendredi soir alors qu’il se procurait de la drogue synthétique auprès d’un adolescent.
Déclarations du député Andy Kerbrat
Dans une communication diffusée dans la nuit du lundi au mardi sur le réseau social X, Andy Kerbrat, député appartenant à La France insoumise de la Loire-Atlantique, a admis avoir « immédiatement reconnu les faits » aux forces de l’ordre, après son arrestation vendredi soir à Paris pour achat de substances illicites. « Je prends l’entière responsabilité de mes actes et je me tiens à la disposition de la justice », écrit-il dans son message.
Le représentant de la 2e circonscription de la Loire-Atlantique a tenu à présenter ses « excuses » aux citoyens de sa circonscription, à son parti, et au NFP. Il évoque des « difficultés personnelles et des fragilités psychiques » qui l’ont conduit à la consommation de drogues synthétiques. Âgé de 34 ans, le député s’engage à « combattre cette dépendance » et à suivre « un protocole de soins » qui lui permettra de retrouver ses fonctions parlementaires.
Communiqué de Andy Kerbrat, suite aux révélations médiatiques. pic.twitter.com/KzXVzJZh4g
— Andy Kerbrat🔻 (@AndyKerbrat) 21 octobre 2024
Arrestation et poursuite judiciaire
Le parlementaire a été arrêté dans le 18e arrondissement de Paris, un vendredi soir, en possession de 1,35 gramme de 3MMC, une drogue de synthèse populaire pour ses effets excitants et ses qualités aphrodisiaques. Cette substance avait été acquise auprès d’un dealer mineur. Andy Kerbrat fait face à des poursuites pour « usage de stupéfiants », et il a été « convoqué pour notification d’une ordonnance pénale », selon le parquet de Paris. L’ordonnance pénale est une procédure allégée permettant de juger rapidement les infractions mineures, souvent sanctionnée par une amende.