Le podcast de cette semaine se concentre sur les déchets textiles issus de la fast fashion. Alors que les vêtements bon marché en provenance de Chine, d’Asie et d’Europe finissent de plus en plus en Afrique de l’Ouest, la pollution augmente – en particulier au Ghana. 42mag.fr s’est entretenu avec les enquêteurs de Greenpeace Afrique pour comprendre l’ampleur du problème et les moyens de le combattre.
Le Ghana est submergé par des millions de vêtements indésirables en provenance de l’Occident, créant un désastre environnemental alors que les déchets textiles s’accumulent à travers le pays.
L’ampleur des dommages causés à la santé publique et à l’environnement a été mise en lumière dans un nouveau rapport de Greenpeace qui expose l’impact dévastateur des vêtements jetés sur les communautés et les écosystèmes du Ghana.
Environ 15 millions de vêtements d’occasion arrivent chaque semaine au Ghana. Près de la moitié ne peut être revendue.
Les vêtements invendables finissent dans des décharges informelles ou sont brûlés dans les lavoirs publics, contaminant l’air, le sol et l’eau.
« La situation est catastrophique. Ces vêtements empoisonnent littéralement nos communautés », a déclaré Sam Quashie-Idun de Greenpeace Afrique, à 42mag.fr.
Le rapport montre comment le Ghana est devenu un dépotoir pour les textiles dont on ne veut plus dans le monde, avec des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes locaux.
« Ce à quoi nous assistons est un racisme environnemental. Le Nord utilise le Ghana comme une poubelle », a déclaré Hellen Dena de Greenpeace Afrique.
L’afflux de mode jetable et bon marché reflète des problèmes plus larges liés à la gestion mondiale des déchets et à la justice environnementale.
Pour approfondir cette question, 42mag.fr s’est entretenue avec Sam Quashie-Idun et Hellen Dena de Greenpeace Afrique.
Épisode mixé par Cécile Pompeani.
Pleins feux sur l’Afrique est un podcast de Radio France Internationale.