Le Premier ministre a présenté son plan d’action lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale ce mardi 1er octobre. Confronté à un déficit important et à une dette considérable, Michel Barnier a exprimé son intention de diminuer les dépenses. Parallèlement, il a aussi fait savoir que certains impôts seraient augmentés.
Depuis sa prise de fonction, le Premier ministre avait promis un discours franc concernant les finances de l’État, et il a tenu parole. Lors de son allocution de politique générale devant l’Assemblée nationale, le mardi 1er octobre, Michel Barnier a exposé un déficit conséquent et une dette gigantesque. Son plan est de réduire les dépenses publiques. Il n’a pas spécifié quelles réductions seraient effectuées, mais a indiqué que ces économies représenteraient les deux tiers de l’effort nécessaire pour redresser les finances publiques.
Réduire le déficit à 5% en 2025
Parmi les mesures pour alléger la dette publique et le déficit, il y a l’augmentation de certains impôts. Le Premier ministre a ainsi évoqué une « contribution au redressement collectif » de la part des « grandes et très grandes entreprises réalisant de forts profits ». De nouveau, aucun détail concret n’a été fourni. Une taxe exceptionnelle visant les Français les plus riches est également envisagée. En outre, Michel Barnier s’est engagé à lutter contre les doublons, la fraude, les abus et les rentes indûment perçues. Son objectif est de ramener le déficit à 5% d’ici 2025, contre les 6% actuellement prévus.
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