Alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris se prépare à rouvrir ses portes en décembre, le centre de la ville est sur le point de connaître une renaissance écologique, avec des projets visant à amener la nature dans les environs du monument et dans bon nombre des attractions historiques les plus célèbres de la capitale française. .
Pour accompagner la restauration de la flèche et du charme médiéval de Notre-Dame, la mairie de Paris a annoncé mardi son intention de réaménager ses environs pour en faire une oasis sereine et verte.
Postée sur X, la Mairie de Paris a annoncé : « L’aménagement des abords de Notre-Dame débutera à l’automne 2025. Une étape majeure qui accompagnera la réouverture de la cathédrale ».
Le projet de 50 millions d’euros fait écho à un éco-lifting post-olympique plus large qui remodèlera Paris, de ses monuments historiques à ses avenues animées.
La réouverture de Notre-Dame le 8 décembre promet d’être un moment historique pour Paris, respectant le vœu du président Emmanuel Macron fait après l’incendie dévastateur de 2019 pour une durée de cinq ans.
Alors que la flèche de la cathédrale et le toit à pans de chêne ont retrouvé leur éclat d’avant l’incendie, les projets de la Mairie de Paris pour le quartier autour de Notre-Dame apportent quelque chose de nouveau.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, et d’autres responsables ont présenté mardi un projet qui créera 1 800 mètres carrés d’espaces verts avec 160 nouveaux arbres.
La refonte comprend la transformation du parking souterrain en un espace visiteurs doté de services et de commodités.
Les quais adjacents à la Seine seront également transformés en une nouvelle promenade le long du fleuve.
Le projet se déroulera en deux phases et devrait être achevé d’ici 2030.
La Ville Lumière se met au vert
Parmi les éléments clés de la transformation verte plus large de Paris figurent la revitalisation d’espaces comme les Champs-Élysées et la Place de la Concorde, une refonte visant à réduire le trafic autour de l’Arc de Triomphe et des promenades vertes reliant les monuments de la capitale française.
Au cœur de Paris, la place de la Concorde, qui abrite l’obélisque de Louxor vieux de 3 300 ans, fera également l’objet d’une refonte majeure entre 2026 et 2027.
Le musée du Louvre voisin, le plus visité au monde, connaîtra sa propre transformation dans le cadre du projet « Louvre 2030 ».
Tandis que 30 millions d’euros seront investis sur les Champs-Elysées, à commencer par la rénovation de ses trottoirs, de ses socles d’arbres et de ses jardins entamée en préparation des JO.
Politique post-olympique
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord sur le relooking post-olympique de Paris.
Hidalgo et la ministre de la Culture Rachida Dati sont engagés dans une bataille sur l’avenir de la Tour Eiffel, Hidalgo proposant de conserver les anneaux olympiques au-delà des Jeux, qui se sont terminés en août.
Elle a fait valoir que les anneaux symbolisent « l’esprit festif » du succès des Jeux olympiques de Paris et souhaite qu’ils restent au moins jusqu’aux prochains Jeux d’été à Los Angeles en 2028.
Les critiques affirment cependant qu’Hidalgo utilise la Tour Eiffel comme panneau d’affichage politique pour renforcer son image avant l’élection du maire de 2026, au cours de laquelle elle devrait affronter Dati.
Dati s’est opposé au projet, arguant que la tour est un site patrimonial protégé et ne peut être modifiée sans une consultation appropriée.
Elle est allée plus loin, en lançant un ultimatum pour faire classer la Tour Eiffel comme monument historique à part entière – ce à quoi Hidalgo a résisté.
Cela ajouterait des couches supplémentaires de protection et de contrôle bureaucratiques, contrecarrant potentiellement les plans d’Hidalgo.