Close Menu
42mag.fr42mag.fr
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
jeudi 21 août - 18 h 42 min
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Contribuer
42mag.fr42mag.fr
Newsletter
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
42mag.fr42mag.fr
Accueil » Politique » France » Procès FN : Bruno Gollnisch défend les assistants parlementaires entre esquive et droit
France Politique

Procès FN : Bruno Gollnisch défend les assistants parlementaires entre esquive et droit

David BensoussanPar David Bensoussan9 octobre 2024
Procès des assistants parlementaires du FN : entre esquive et leçon de droit, Bruno Gollnisch déroule sa défense
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp

Le cinquième jour du procès concernant les collaborateurs du Front national a été marqué par l’intervention prolongée de Bruno Gollnisch, ancien député européen. Celui-ci a exposé ses points de vue de manière détaillée, provoquant par moments l’agacement du tribunal en raison de ses réponses jugées inappropriées.

Sommaire

Toggle
  • Bruno Gollnisch prend la parole à son procès
  • « La distinction entre Montretout et le Front National »

Bruno Gollnisch prend la parole à son procès

Jusqu’à présent discret depuis le banc des accusés, limitant ses interventions à quelques hochements de tête durant les audiences ou plongé dans ses notes, c’est ce mardi 8 octobre que Bruno Gollnisch a décidé de s’exprimer devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Ce procès concernant les assistants parlementaires du Front National (FN) lui permet enfin de prendre la parole et de présenter sa défense. Son intervention, à la manière de cours magistraux, oscille entre moments d’agacement pour le tribunal et instants plus légers pour l’assemblée présente.

Bruno Gollnisch, âgé de 74 ans, est accusé de détournement de fonds publics. Les soupçons concernent l’embauche comme assistants parlementaires de trois individus : Micheline Bruna, également secrétaire de Jean-Marie Le Pen ; Yann Le Pen, organisateur d’événements d’envergure et fille cadette du fondateur du FN ; et Guillaume L’Huillier, travaillant pour le cabinet de Jean-Marie Le Pen. Les détournements reprochés à M. Gollnisch s’élèveraient à un montant total de 1,41 million d’euros sur une période allant de 2005 à 2015.

Bruno Gollnisch promet : « Je vais vous éclairer sur les faits, car je n’ai rien à dissimuler ». Pendant près de cinq heures, il expose longuement sa défense, ponctuée de démonstrations juridiques, tout en réitérant sa position maintenue depuis longtemps : le tribunal ne serait pas compétent. « La République a des fondements, notamment la séparation des pouvoirs », selon lui, cette séparation empêche toute interférence judiciaire dans les affaires des parlementaires et de leurs collaborateurs. « Un député est-il au-dessus des lois ? » interroge la présidente. « Non, mais seules les instances parlementaires peuvent contrôler les actions effectuées dans le cadre de leurs fonctions », réplique-t-il.

« Je pense que vous devriez adopter mon point de vue. Cela aurait l’avantage majeur d’alléger la tâche de votre tribunal. »

Bruno Gollnisch

s’adressant à la présidente du tribunal correctionnel

Bruno Gollnisch souhaite également justifier son parcours. Interrogé sur son passé, allant de ses études au Japon à son expérience d’enseignant en droit en France, il partage quelques anecdotes. Puis, il évoque brièvement son engagement politique, sans trop s’attarder sur la période douloureuse de son échec à la présidence du Front National.

De 1989 à 2019, en tant que député européen, Bruno Gollnisch insiste sur son dévouement et son activité soutenue. « J’ai été très assidu, parmi les plus engagés », affirme-t-il. « Nous avons fait notre travail dans des conditions extrêmement exigeantes », continue-t-il, tout en soulignant à quel point cela a coûté à sa vie de famille. La présidente tente de recentrer la discussion : « Il n’est pas question de dire que vous n’avez pas été intensivement impliqué dans votre mandat européen. » Cependant, l’ancien député ne dévie pas de son discours et présente même une « brochure hagiographique » vantant ses contributions. La brochure contient des photos, notamment d’un meeting à Sofia ou de « mondanités » en Autriche, ajoutées à d’autres souvenirs de ses campagnes électorales. Il insiste sur cette dualité de rôles, à l’instar des défenses précédentes de Thierry Légier et Fernand Le Rachinel.

« La distinction entre Montretout et le Front National »

La présidente réoriente finalement le procès vers la question centrale des assistants parlementaires, après deux heures et demie d’audience. « Vous admettez avoir signé ces contrats ? » questionne-t-elle. « Oui, oui, oui », répond Bruno Gollnisch. « Étiez-vous l’employeur ? » « Pourquoi pas… » rétorque-t-il avant d’entamer, à nouveau, une explication détaillée. Il cherche alors à prouver qu’aucun de ses assistants n’aurait dû comparaître devant la justice. On le presse de répondre sur les faits concernant Micheline Bruna, mais il insiste : « Non car il reste beaucoup à dire sur le droit ! » La présidente le coupe : « Votre position est claire, passons à autre chose. »

Mains derrière le dos, Bruno Gollnisch adopte une nouvelle stratégie de défense : ces contrats étaient publics et connus, y compris par les autorités européennes. « Bien sûr, tout cela était su de tous », clame-t-il presque. Le procureur réplique alors qu’il plaide l’ignorance délibérée.

Les assistants parlementaires sont enfin abordés. Comme d’autres avant lui, il invoque l’argument de la mutualisation des employés : « Madame Bruna était membre d’un groupe d’assistants », assure-t-il.

« Oui, nous avons mutualisé les ressources selon les besoins. »

Bruno Gollnisch

devant le tribunal correctionnel

Bruno Gollnisch précise que la secrétaire travaillait à Montretout, à Saint-Cloud, qui, outre le bureau de Jean-Marie Le Pen, abritait également le secrétariat de députés européens, assurant que cela ne servait pas le parti : « Montretout est différent du Front National. » Il ajoute un mot sur l’organigramme à l’origine de l’affaire : « Cela a sûrement été rédigé par un employé subalterne sans considération pour la dimension parlementaire. »

La partie civile remarque un manque de documents attestant des activités de Micheline Bruna. Bruno Gollnisch explique que ses tâches, telles que la prise de rendez-vous ou l’organisation de déplacements, n’ont pas laissé de traces matérielles. Il admet à la présidente que le seul tort fut de ne pas avoir formalisé la mutualisation dans les contrats. Ceci aurait été possible via un dispositif permettant d’embaucher collectivement des assistants parlementaires, qu’il a découvert seulement en fin de mandat.

L’audience est suspendue. Micheline Bruna, suivie de Yann Le Pen, doit témoigner à la barre. Bruno Gollnisch, quant à lui, reviendra pour s’exprimer à nouveau le mercredi 9 octobre en compagnie de son ancien assistant Guillaume L’Huillier. Il a déjà annoncé qu’il a préparé la suite de son argumentaire.

★★★★★

Article précédentFilms muets de Sherlock Holmes : retour sur les écrans 100 ans après leur création
Article suivant Loyers impayés des gendarmeries : « Les communes, variables d’ajustement », regrette Lisnard
David Bensoussan
David Bensoussan
  • Site internet

David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

Vous aimerez aussi :
LFI soutient l'appel "Bloquons tout" : "On ne peut pas uniquement se contenter d'une bataille législative", estime le député Éric Coquerel
LFI soutient Bloquons tout; Coquerel: pas seulement une bataille législative
Election présidentielle en Bolivie : les bureaux de vote ont ouvert, la droite favorite après près de 20 ans de socialisme
Bolivie:Élection présidentielle, bureaux de vote ouverts; droite favorite après 20 ans de socialisme
Ukraine : après le sommet Trump-Zelensky, une rencontre avec Poutine se profile rapidement selon le président américain
Ukraine: après Trump-Zelensky, une rencontre avec Poutine se profile selon le président américain
Volodymyr Zelensky à Washington : les Européens en renfort
Zelensky à Washington : les Européens en renfort
"Si François Bayrou souhaite ouvrir le dialogue et que la France ait un budget, alors il doit changer radicalement de posture", affirme Philippe Brun, député du PS dans l'Eure.
Bayrou doit radicalement changer de posture pour dialoguer et avoir le budget, selon Philippe Brun
Jean-Luc Mélenchon appelle à la censure de François Bayrou et soutient le mouvement de blocage du 10 septembre
Mélenchon appelle à censurer Bayrou et soutient le mouvement de blocage du 10 septembre
Commenter cet article
Laisser un commentaire Cancel Reply

À la une
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
18 août 2025
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
11 août 2025
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
28 juillet 2025

Newsletter
42mag.fr

Derniers articles
LFI soutient Bloquons tout; Coquerel: pas seulement une bataille législative
21 août 2025
Bolivie:Élection présidentielle, bureaux de vote ouverts; droite favorite après 20 ans de socialisme
21 août 2025
Pénurie de sang en Belgique : alerte Eurozapping
21 août 2025
Ukraine: après Trump-Zelensky, une rencontre avec Poutine se profile selon le président américain
21 août 2025
Zelensky à Washington : les Européens en renfort
21 août 2025
42mag

42mag.fr est le webzine de l’actualité insolite et high-tech, mais c’est aussi une source de découverte et d’humour. Geeks, curieux, découvrez chaque jour de nouveaux articles insolites, humoristiques et buzz !

Newsletter
42mag.fr

Protégé par Copyscape
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Actualités
  • High-tech
  • People
  • Divertissement
  • Insolite
Bon à savoir
  • Études
  • Le saviez-vous ?
  • Records
Découverte
  • Geekeries
  • Humour
  • Fun
  • Blagues & histoires drôles
© 2025 42mag.fr – Toute reproduction interdite – [email protected]
  • À propos
  • Mentions légales
  • Contact

Taper un ou plusieurs mots puis appuyer sur Entrer pour lancer la recherche. Appuyer sur Echap pour annuler.

Newsletter
42mag.fr