« Nous évaluerons en détail, selon les actions et les choix que ce gouvernement effectuera, tout en restant extrêmement attentifs, » déclare le nouveau député (Ensemble pour la République) ce mardi lors d’une interview sur France Bleu Gironde.
Thomas Cazenave s’exprime sur les attentes vis-à-vis de la déclaration de Michel Barnier
Ancien ministre des Comptes publics et actuellement député pour le groupe Ensemble pour la République dans la 1re circonscription de Gironde, Thomas Cazenave a partagé ses espoirs mardi 1er octobre lors d’une interview sur France Bleu Gironde en ce qui concerne la prochaine déclaration de politique générale de Michel Barnier devant l’Assemblée nationale. Il souhaite que cette intervention reflète les « combats » des élus macronistes.
« Je souhaite que le discours de politique générale de Michel Barnier inclue certains des combats que nous défendons », a annoncé l’élu de Bordeaux avec fermeté. Il a également insisté sur le fait que Michel Barnier doit « incarner un grand rassemblement républicain ». Cela a été une opportunité pour l’ancien ministre de souligner qu‘ »il n’y a pas de chèque en blanc pour Michel Barnier ». Il a poursuivi en disant : « Nous évaluerons sur la base des actions et des décisions prises par ce gouvernement, en conservant une vigilance accrue ».
« Nous attendons qu’il adopte une partie de nos propositions pour pouvoir le soutenir pleinement dans son entreprise. »
Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics et député Ensemble pour la Républiquesur France Bleu Gironde
L’ex-ministre délégué aux Comptes publics a insisté sur la nécessité de réduire les dépenses publiques en affirmant que « le moment est venu de faire des économies ». Il a ajouté : « Ce que j’attends du gouvernement, c’est qu’il continue à réaliser des économies afin d’éviter une dérive du déficit public ». Et il a précisé : « Nous ne devons pas écarter quelques recettes additionnelles ici et là, mais il ne doit pas y avoir d’augmentation généralisée des impôts ». En expliquant cela, Thomas Cazenave a souligné : « Nous n’allons pas augmenter l’impôt sur le revenu alors que ceux qui travaillent peinent à s’en sortir », ni « augmenter la fiscalité de toutes les entreprises alors que nous avons besoin de croissance et de créations d’emplois pour soutenir nos finances publiques ».