Pour sa nouvelle œuvre, la franchise a fait appel à Josh Cooley, réalisateur et scénariste, qui avait auparavant remporté un grand succès chez Pixar grâce à « Toy Story 4 » et « Vice Versa ».
Plus de quinze ans après la sortie du premier film de la série, la franchise Transformers fait son retour avec un film d’animation, qui agit comme un préquel intitulé Transformers 4: Le Commencement. Ce long-métrage sera disponible en France à partir du mercredi 23 octobre. Pour mener ce projet à bien, l’équipe de production, avec entre autres Steven Spielberg, a fait appel à un expert de l’animation provenant des studios Pixar, connu notamment pour la réalisation de Toy Story 4.
Tandis que le public américain a déjà découvert ce nouveau film, le réalisateur Josh Cooley propose une redécouverte des débuts d’Optimus Prime et de Megatron. Il vise à revitaliser une série inspirée des jouets Hasbro. Malgré l’importante recette de plus de 5 milliards de dollars obtenue grâce aux sept films précédents, la saga montrait des signes de fatigue, longtemps après le premier film de Michael Bay.
18 années chez Pixar
Cet épisode d’animation emmène le spectateur dans l’univers de Cybertron, bien avant que les Autobots et Decepticons ne s’affrontent. Le scénario s’intéresse à la relation complexe entre Optimus Prime, autrefois nommé Orion Pax, et Megatron, initialement connu sous le nom de D-16. Leur relation, fondée sur des valeurs partagées, évolue peu à peu vers une rivalité, initiant ainsi un affrontement historique.
Après dix-huit ans passés à travailler chez Pixar, avec des succès tels que Toy Story 4, récompensé de l’Oscar du meilleur film d’animation, et le développement du scénario du film Vice Versa, le réalisateur et scénariste américain avait pour ambition de « surpasser ses précédentes réalisations« , en apportant « une véritable dynamique et du caractère au film, d’une manière encore inédite.«
Récemment, d’autres franchises ont également connu un succès considérable dans le domaine de l’animation, à l’instar de Spiderman: New Generation, qui a remporté un Oscar en 2019. Pour Josh Cooley, qui à 45 ans affirme connaître l’univers des Transformers depuis son enfance, ce film n’est pas simplement une nouvelle extension de la série. « Les productions de franchise sont souvent jugées pour leur manque de nouveauté, mais en réalité, elles démontrent une forme de créativité différente« , a-t-il déclaré à l’AFP.
« Transformers: Le Commencement » ne se limite pas à un récit de guerre; il aborde aussi des sujets largement partagés comme la trahison, l’honneur et les sacrifices nécessaires pour ses convictions. « Il s’agit de l’histoire la plus humaine que nous ayons jamais conçue pour un film Transformers« , explique-t-il.
Un budget de 150 millions de dollars
Le film, disposant d’un généreux budget de 150 millions de dollars, associe drame et humour avec des scènes spectaculaires. En version française, les personnages obtiennent la voix de Philippe Lacheau et Audrey Fleurot, incarnant respectivement Orion Pax et Elita-1.
Dans la version originale, la voix de Scarlett Johansson donne vie à Elita-1, une figure féminine marquante, ce qui est un choix conscient de Cooley dans le but de rétablir un certain équilibre dans un monde majoritairement masculin.
« Les débuts de Transformers offraient peu de place aux personnages féminins. J’ai été ravi de voir Elita s’intégrer parmi les personnages principaux, et je souhaitais aller plus loin dans cette diversité en rendant moitié de la population féminine« , explique le réalisateur. « Je désirais instaurer une sensation de richesse et de diversité similaire à celle de notre propre monde« , complète-t-il.