Avec ce film, le metteur en scène a attiré plus de 10,5 millions de spectateurs, ce qui en fait le neuvième film le plus regardé dans l’histoire du cinéma en France.
Ce mardi 8 octobre, Artus, réalisateur et acteur de 37 ans, a partagé son projet de créer des centres de vacances accessibles à tous, y compris aux personnes en situation de handicap. Cette initiative s’inspire du succès phénoménal de son film Un p’tit truc en plus.
À son arrivée au Sénat pour discuter de son film et du handicap, Artus a déclaré : « Je suis en train de fonder ma propre organisation. L’objectif est de mettre en place des centres de vacances nommés Un p’tit truc en plus« . Ce commentaire arrive dans le contexte où son film, sorti en mai, est devenu le neuvième long-métrage le plus visionné du cinéma français, atteignant 10,7 millions d’entrées.
« La mixité, une banalité souhaitée »
Artus a poursuivi en soulignant l’importance de la diversité : « Nous sommes en pleine réflexion. Il est essentiel pour moi que des jeunes valides cohabitent avec des jeunes en situation de handicap, car plus nous vivrons ensemble, plus cela nous semblera naturel« .
Il a ajouté : « Nous cherchons déjà des emplacements pour nos centres. Ensuite, il faudra entamer des rénovations… J’espère que les choses avanceront rapidement« . Artus ambitionne des installations à la fois accessibles et attrayantes, affirmant : « Je veux que l’atmosphère soit comparable à celle d’un Club Med ou d’un hôtel de luxe. Il est temps de dissocier les concepts de médicalisation et d’austérité« .
Prenant la parole au Sénat, face à une audience comprenant Charlotte Parmentier-Lecocq, la nouvelle ministre déléguée aux Personnes en situation de handicap, nommée plus tardivement que les autres ministres, Artus a plaisanté sur la question : « Tellement banalisé qu’on oublie parfois de désigner des responsables à ce poste ! Nous sommes visiblement sur la bonne voie« .
Le film Un p’tit truc en plus, premier essai en tant que réalisateur pour Artus, se distingue par son approche humoristique qui inclut les personnes handicapées dans le rire, plutôt que de se moquer d’elles. Le film met en scène des acteurs amateurs en situation de handicap, partageant l’écran avec des professionnels tels que Clovis Cornillac et Artus lui-même, qui jouent deux petits escrocs cachés parmi un groupe de jeunes avec un handicap mental lors d’une colonie de vacances.