Dès le 1er novembre, les voitures électriques de fabrication chinoise, qui rencontrent un succès grandissant sur le marché français, verront leur tarif augmenter en raison de nouvelles taxes. Cette mesure risque d’affecter leur prix, qui était jusque-là très compétitif.
Les voitures électriques chinoises gagnent en popularité auprès des Français, dominant le marché européen avec une augmentation de 79 % des ventes sur un an. Reconnaissables par leur technologie avancée et leurs tarifs compétitifs, ces véhicules connaissent un franc succès. Cependant, à partir du 1er novembre, elles feront face à une taxation plus élevée, entraînant une hausse imparable des prix dans quelques jours. Un automobiliste, interviewé, prévoit de sauter sur l’occasion avant cette augmentation ; il souhaite remplacer son véhicule hybride par une voiture électrique, attiré par des prix bien plus compétitifs que ceux des modèles français et par une gamme plus diversifiée proposée par les constructeurs chinois.
Une augmentation des tarifs, un passage obligé ?
Dans l’une des concessions MG Motors, plus de la moitié des ventes sont des voitures d’origine chinoise. Le prix de départ est fixé à 25 000 euros. Le constructeur, MG, a pris les devants en constituant des stocks pour anticiper mais se retrouve face à l’inévitabilité de répercuter les frais supplémentaires dus à la nouvelle taxe. Ainsi, dès l’année prochaine, la facture pour un tel modèle pourrait grimper de 2 000 à 4 000 euros supplémentaires. D’autres fabricants, à l’instar de BYD, ont décidé, pour le moment, d’absorber ces surcoûts en réduisant leurs marges pour maintenir les prix actuels. En 2022, 36 000 véhicules chinois ont trouvé preneur, représentant 2 % des ventes automobiles en France.
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