Le jeudi 14 novembre, suite à l’annonce des importantes réquisitions du parquet visant Marine Le Pen, Gilbert Collard, député du Gard et ancien avocat qui a longtemps été un allié proche de la femme politique, a fait part de ses réactions sur 42mag.fr.
Le mercredi soir, le procès entourant les assistants parlementaires du Front national, désormais appelé Rassemblement national, a franchi une étape cruciale avec la déclaration des réquisitions par le parquet. Marine Le Pen pourrait encourir une peine de cinq ans de réclusion, dont trois ans avec sursis, une amende de 300 000 euros, ainsi qu’une interdiction de se présenter à des élections pour une durée de cinq ans, ce qui pourrait compromettre sa candidature prévue pour 2027. Très proche de la dirigeante du Rassemblement national, Gilbert Collard, ex-avocat et député du Gard, a critiqué ce qu’il considère comme « un problème de démocratie judiciaire » lors d’un entretien sur 42mag.fr ce jeudi 14 novembre.
« Vous avez pris pour acquis les propos du procureur »
Gilbert Collard soulève la question cruciale : « Avez-vous remarqué que la défense n’a pas eu la parole dans cette affaire ? » Il exprime son indignation face au traitement médiatique qu’il juge biaisé. L’ancien avocat accuse le fait que les propos du procureur ont été pris comme argent comptant, soulignant ce qu’il perçoit comme un manque d’« équilibre contradictoire » dans les analyses des médias et des personnes influentes. « Il est essentiel que les arguments des deux parties soient présentés pour pouvoir déclarer si des preuves suffisantes existent pour condamner ou non », insiste-t-il fortement.
Vous pouvez regarder l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.