Le syndicat et l’autre partie se sont mis d’accord verbalement, mais le syndicat a précisé que les actions de mobilisation continueraient tant qu’une promesse écrite du Premier ministre ne serait pas obtenue.
Le chef du gouvernement, Michel Barnier, a eu une discussion téléphonique avec quelques membres de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, un groupe en action à Agen. Ces représentants ont réclamé des « garanties sur le fait de ne pas appliquer directement certaines régulations européennes », car pour eux, « c’est la clé pour résoudre la crise dans l’agriculture », comme l’a rapporté un journaliste de France Inter ayant entendu cet échange.
En réponse, Michel Barnier a exprimé son « accord » et « s’est engagé à examiner chaque point de ces régulations ». Toutefois, cela n’a pas suffi pour rassurer les membres de la Coordination rurale qui ont exigé de lui des « garanties écrites. »
Des faits plutôt que des paroles
Lors d’une interview menée après l’entretien téléphonique, les manifestants ont insisté auprès du journaliste de France Inter qu’ils n’accordaient de la valeur qu’aux « actions concrètes ». Selon eux, jusqu’à présent, Michel Barnier ne s’est « pas vraiment engagé » bien qu’il ait promis de se « pencher sérieusement sur ces régulations ».
De ce fait, la Coordination rurale demeure déterminée à maintenir la pression par leurs actions. « Une fois qu’il fera des déclarations publiques concrètes, nous pourrons retourner chez nous », a affirmé un des syndicalistes à Agen. Les manifestants ont prévu de quitter cette ville du Lot-et-Garonne aux alentours de 10h30 pour se rendre à Bordeaux, en Gironde.