D’après Benoït Biteau, le scrutin à l’Assemblée nationale concernant le traité de libre-échange avec certains États sud-américains revêt une « importance symbolique ». Selon lui, cela aidera à « exercer une pression » sur des institutions telles que le Conseil de l’Europe, la Commission européenne et le Parlement européen.
Unanimité presque totale contre l’accord de libre-échange
Le mardi 26 novembre, lors d’une intervention sur 42mag.fr, Benoît Biteau, agriculteur et député écologiste représentant la Charente-Maritime, a souligné que les discussions à l’Assemblée nationale montrent que la France est presque universellement contre l’accord de libre-échange proposé. Il fait allusion à une session de débats prévue l’après-midi même, dédiée au Mercosur. Bien qu’il admette que le vote du jour n’a pas de caractère contraignant, il affirme qu’il est quasiment acquis. Pour lui, cet événement revêt surtout une importance symbolique.
Pression sur les institutions de l’Union européenne
Selon l’élu écologiste, cette discussion offre une occasion de faire pression sur trois organes clés de l’Union européenne. Benoît Biteau mentionne d’abord le Conseil de l’Europe, mentionnant que le président Macron rencontre des difficultés pour obtenir une majorité suffisante afin de s’opposer à cet accord. Il pointe ensuite la Commission européenne, qui semble désireuse de hâter le processus en organisant un sommet Mercosur prévu le 5 décembre. Enfin, il aborde le Parlement européen, dont le vote pourrait être bien plus disputé que celui à venir à l’Assemblée nationale.
La France, un membre influent de l’Union européenne
Le scrutin à l’Assemblée nationale a également pour but de signaler que la France, en tant que nation influente et membre fondateur de l’Union européenne, n’est pas disposée à accepter les termes de cet accord commercial. Benoît Biteau insiste sur cette position, marquant l’importance du rejet de cet accord pour la politique française au sein de l’Europe.