Michelin a informé qu’il comptait fermer son site de production situé à Cholet, dans le Maine-et-Loire, avant 2026. Cette nouvelle a profondément ébranlé les employés.
Les 955 travailleurs de l’usine Michelin à Cholet, dans le département de Maine-et-Loire, sont sous le choc. Mardi 5 novembre au matin, ils ont reçu la nouvelle de la fermeture de leur site d’ici 2026. Depuis sa mise en service en 1970, ce site produit des pneus. Suite à cette annonce, l’usine a cessé toute activité temporairement et les syndicats ont déclaré une grève d’une semaine. « Michelin a les moyens de préserver nos postes et de maintenir nos salaires » , affirme David Goubault, représentant syndical CGT chez Michelin Cholet.
Des raisons avancées par la direction
Comment ce pilier de l’industrie française, qui a 135 ans d’histoire, se retrouve-t-il dans une telle situation ? La direction de l’entreprise motive sa décision par un marché automobile stagnant depuis plusieurs années, l’augmentation des prix de l’énergie, et la compétition accrue avec les fabricants chinois. « Les coûts de l’énergie, ici en Europe et en France, sont deux fois plus élevés qu’en Asie ou aux États-Unis » , explique Pierre-Louis Dubourdeau, responsable de la fabrication au sein du groupe Michelin. Le site de Cholet n’est cependant pas le seul affecté par ces circonstances.
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