La confrontation, prévue dans un climat de tensions liées au conflit en cours au Proche-Orient et suite aux incidents survenus jeudi contre des partisans israéliens à Amsterdam, aura lieu le 14 novembre à Saint-Denis. Plusieurs figures du monde politique avaient recommandé soit de déplacer l’événement, soit de l’annuler.
Confirmation du match France-Israël au Stade de France
Le 14 novembre prochain, le match de football entre la France et Israël se déroulera comme prévu au Stade de France, situé à Saint-Denis. Cette annonce a été confirmée par Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, le vendredi 8 novembre. Malgré certaines voix politiques qui ont plaidé pour une annulation ou une relocalisation de la rencontre, les préparatifs se poursuivent. Bruno Retailleau a exprimé : « Le préfet de police [de Paris] m’a certifié qu’il est en mesure de mettre en place un dispositif garantissant la sécurité aux abords du Stade de France. Il y a également une raison essentielle : il est temps d’arrêter de faire marche arrière et de renoncer. » Ces propos ont été tenus lors de sa visite à Marseille pour discuter de la lutte contre le trafic de drogue.
Contexte géopolitique et tensions en Europe
Cette confrontation en Ligue des nations de l’équipe de France s’inscrit dans un contexte tendu en raison du conflit au Proche-Orient, lequel a des répercussions sur le continent européen. Récemment, à Amsterdam, des incidents ont éclaté en marge d’un match avec le Maccabi Tel-Aviv, résultant en cinq personnes blessées. Ces actes ont été qualifiés par le président israélien de « pogrom antisémite ».
Débats autour de la tenue du match
Bruno Retailleau a insisté, vendredi matin sur X, que déplacer la rencontre France-Israël reviendrait à céder face aux menaces et à l’antisémitisme. À l’inverse, Julien Odoul, député du Rassemblement national, a suggéré sur X que la rencontre pourrait se tenir en Corse. Pendant ce temps, Manuel Bombard, député de La France Insoumise, a plaidé sur CNews pour une « annulation du match France-Israël due aux actes de l’armée israélienne ». De son côté, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, avait déjà indiqué à la mi-octobre qu’un dispositif de sécurité « extrêmement renforcé » serait mis en place pour assurer la sécurité lors de cet événement.