Lors de son passage sur BFMTV, le chef du Rassemblement national a affirmé que Marine Le Pen ne recevrait « aucune condamnation » concernant l’affaire des assistants parlementaires de son parti.
Une règle stricte pour les candidats du Rassemblement National
Lors de son passage sur BFMTV ce lundi 18 novembre, Jordan Bardella, figure du Rassemblement National (RN), a précisé les critères incontournables pour être candidat de son parti. Interrogé sur les candidats aux législatives dont le casier judiciaire n’était pas immaculé, Bardella a affirmé que l’absence de condamnation constituait la «première règle». Il a souligné que cette orientation a toujours guidé le parti, tout en admettant que certains candidats peuvent dissimuler des antécédents judiciaires non apparents. Pour devenir parlementaire, il est donc essentiel de ne pas avoir de condamnation inscrite au casier.
Le cas de Marine Le Pen
Le débat touche particulièrement Marine Le Pen, qui fait face à un procès concernant les assistants parlementaires du Front National. Si elle était condamnée à une peine d’inéligibilité, cela l’empêcherait-il de briguer la présidence? Bardella a laissé entendre qu’un éventuel appel influencerait la situation. Si la décision des juges condamnait Le Pen, cela entraînerait un appel, ce qui pourrait, selon Bardella, blanchir sa réputation. Il a ajouté avec conviction que Le Pen, qu’il estime «totalement innocente», ne verrait pas sa condamnation confirmée en appel.
Une vision de la justice et de l’affaire des emplois fictifs
Jordan Bardella a exprimé son point de vue sur l’affaire des emplois fictifs, la qualifiant de simple «désaccord administratif» plutôt que de fraude intentionnelle. Il a insisté sur le fait que Marine Le Pen ne s’était pas enrichie sur le plan personnel et a critiqué la demande du parquet pour une exécution provisoire de la peine, qui permettrait son application immédiate malgré d’éventuels recours.
Une possible manœuvre politique pour l’avenir
Afin de reprendre l’initiative sur la scène politique, l’éventualité de renverser le gouvernement Barnier dès cet hiver est passée d’une idée farfelue à une possibilité tangible. Bardella a confirmé que le RN envisage cette option, traduisant une volonté de repositionnement stratégique dans le paysage politique actuel.