Cette semaine, Pleins feux sur l’Afrique se penche sur les discussions cruciales de la Cop29 sur le changement climatique – en se concentrant sur les systèmes alimentaires, le financement de l’énergie verte et qui devrait payer pour les catastrophes climatiques. Alors que les négociations sont en cours à Bakou, en Azerbaïdjan, les négociateurs et les experts sont aux prises avec des solutions à la crise croissante.
Zitouni Ould Dada, représentant l’Initiative FAIRR – un réseau de sensibilisation aux risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le secteur alimentaire – souligne la nécessité de transformer les systèmes alimentaires mondiaux.
« Depuis la Cop15 à Paris et la Cop26 à Glasgow, des progrès notables ont été réalisés vers la construction de systèmes agroalimentaires durables et résilients », a-t-il déclaré. « Cop29 est un moment clé pour accélérer la transformation de la production alimentaire.
Il appelle les décideurs politiques à renforcer leurs engagements climatiques, à intégrer l’agriculture dans les plans nationaux et à créer des politiques pour attirer les investissements durables.
Le financement de l’énergie verte et la lutte contre les catastrophes climatiques seront les questions clés du sommet de cette année.
Seyni Nafo, porte-parole du groupe des négociateurs africains et président du Fonds vert pour le climat, coordonne l’Initiative d’adaptation de l’Union africaine. Il a partagé son point de vue avec Christophe Boisbouvier de 42mag.fr.
S’exprimant depuis Bakou, Nafo a exploré la question de la responsabilité du financement de la relance climatique dans les régions les plus touchées.
Les négociations ont lieu au cours de ce qui devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée, soulignant l’urgence de l’ordre du jour de la Cop29.
Épisode mixé par Erwan Rome.
Pleins feux sur l’Afrique est un podcast de Radio France Internationale.