Dans une déclaration diffusée le mercredi 27 novembre, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que Benyamin Nétanyahou profiterait d’une immunité malgré le mandat d’arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale.
Un communiqué en provenance du Quai d’Orsay provoque des réactions vives. Le ministère des Affaires étrangères mentionne les pays qui ne sont pas membres de la Cour pénale internationale, incluant Israël. Le ministre en charge de la diplomatie française évoque également une possible immunité pour certains chefs d’État, précisant que la décision concernant l’arrestation de Benyamin Nétanyahou sur le territoire français reviendrait aux autorités judiciaires compétentes. “Comme toujours, la France respectera le droit international […] Le Statut de Rome aborde ces questions d’immunité. En définitive, il appartiendra à l’autorité judiciaire de trancher.” affirme Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Une « immunité » qui décoiffe
Cette position nuancée du Quai d’Orsay a été critiquée par la députée écologiste Marine Tondelier, qui déclare : “La France cède à nouveau aux volontés de Benyamin Nétanyahou, préférant sa faveur à celle de la justice internationale.” a-t-elle partagé sur le réseau social X (précédemment connu sous le nom de Twitter). De son côté, Manuel Bompard, membre de La France Insoumise, a également exprimé son avis sur X, questionnant : « Est-ce vraiment de l’immunité ou plutôt de l’impunité ?” réagissant face à la mention d’immunité par le Quai d’Orsay. Dans son communiqué, le ministère affirme son intention de poursuivre la collaboration avec Benyamin Nétanyahou dans l’objectif d’une résolution pacifique au Moyen-Orient.
Pour visionner le reportage complet, consultez la vidéo ci-dessus.