Lors de son discours de clôture à l’occasion des assises organisées par l’association Départements de France ce vendredi, le Premier ministre a saisi l’occasion pour transmettre un message empreint de politique.
Voici une réécriture de l’article en gardant la même longueur et les sous-titres :
« Je me trouve ici pour une durée indéterminée. Ai-je vraiment besoin de rappeler que je ne me suis pas jeté à terre pour devenir Premier ministre ? »
Un discours devant les élus départementaux
Lors de la clôture des assises organisées par l’association Départements de France, le vendredi 15 novembre, Michel Barnier n’a pas simplement énuméré une série de propositions pour calmer le mécontentement des élus locaux face aux coupes budgétaires prévues. Le Premier ministre en a également profité pour délivrer un discours fortement politisé, à un moment où l’Assemblée nationale venait de rejeter la première partie du projet de loi de finances.
« Je n’ai jamais sollicité ce poste, et j’ai accepté de servir, tout comme vous le faites, messieurs les présidents. J’ai voulu mettre au service de notre nation tout ce que j’ai pu apprendre », a-t-il ajouté dans son intervention. Il n’a pas hésité à prévenir clairement contre d’éventuels votes en faveur d’une motion de censure. « Je suis prêt à quitter mon poste demain dès l’aube, il est important que cela soit compris », a insisté Michel Barnier. Par ailleurs, il a abordé la question de la présidentielle à venir pour rapidement refermer le sujet. « Je n’ai aucun plan pour après. J’ai 73 ans aujourd’hui, et j’en aurai 76 en 2027. Inutile de me rappeler mon âge, je suis conscient de ce qui est raisonnable ou non », a-t-il affirmé, provoquant l’hilarité dans la salle. Le chef du gouvernement a déclaré qu’il n’avait « pas d’autre ambition » que de continuer à œuvrer pour l’avancement de son pays.
« Je ne me suis pas mis à genoux pour devenir Premier ministre, j’étais prêt, j’étais en position, et je suis prêt à m’en aller demain si les conditions ne permettent plus de changer, d’affronter l’urgence et de réformer ce pays. Je n’ai pas de plan pour l’après », @MichelBarnier pic.twitter.com/SI51XmYaKm
— Public Sénat (@publicsenat) November 15, 2024