Mardi 12 novembre, la ministre de l’Éducation nationale a dévoilé une série de mesures dans le cadre du « deuxième acte du choc des savoirs ». Lors de l’émission matinale de 42mag.fr, le sociologue Laurent Frajerman, expert dans les problématiques éducatives, a discuté de la mise en place de groupes de niveau dans les collèges.
Anne Genetet, la ministre en charge de l’Éducation nationale, a présenté mardi 12 novembre une nouvelle série de mesures destinées aux collèges et lycées. Ce qu’elle appelle « l’Acte 2 du choc des savoirs » intervient presque un an après les premières initiatives introduites par Gabriel Attal, l’ancien ministre à ce poste.
Parmi les annonces faites par Anne Genetet, il a été décidé de poursuivre les groupes de niveau au collège, cette organisation devant perdurer pour les élèves de 6e et 5e l’année prochaine. Quelles conclusions peut-on tirer de cette initiative un an après son lancement ? Laurent Frajerman, un sociologue qui se concentre sur les questions éducatives, affirme sur 42mag.fr que « les groupes viennent juste d’être instaurés et, de surcroît, la majorité des établissements ne les a pas implémentés », d’après les informations rapportées par les syndicats.
Les inquiétudes des enseignants concernant le risque de « tri social »
Selon le sociologue, « le principe qu’il n’est pas nécessaire d’enseigner de manière uniforme » est un « concept largement accepté par la société » et « parmi les enseignants eux-mêmes ». Cependant, il souligne que la « mise en œuvre de ces groupes a suscité des réactions négatives notamment parce que la communauté éducative craint toujours les risques de ‘tri social' », précise Laurent Frajerman.
Vous pouvez regarder l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.