Dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Rassemblement National, les réquisitions du parquet envers Marine Le Pen incluent notamment une peine de cinq ans d’inéligibilité. Une telle sanction pourrait-elle avoir des conséquences sur ses ambitions présidentielles ? Explorons cette question.
Le mercredi 13 novembre, Marine Le Pen a été surprise par la sévérité des réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National. Le parquet a demandé une peine de cinq ans de prison, dont deux années fermes, ainsi qu’une amende de 300 000 euros. De plus, ils ont requis une interdiction de se présenter aux élections pendant cinq ans, avec une mise en exécution immédiate. Cette clause particulière a particulièrement attiré l’attention. En effet, cela impliquerait que même si la décision est contestée, Marine Le Pen serait immédiatement empêchée de se présenter à nouveau pour l’élection de 2027.
Gérald Darmanin souhaite défier Marine Le Pen dans les urnes
Cette situation est critiquée par Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur. Il a exprimé sur la plateforme X (anciennement Twitter) que la bataille contre Marine Le Pen devrait se faire lors des élections. « Il est essentiel de battre Madame Le Pen lors des scrutins, pas ailleurs », a-t-il affirmé. Cette déclaration n’a pas été du goût de son ancien mentor, Xavier Bertrand, qui a commenté : « Il aurait mieux fait de ne pas dire cela ».
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