Le ministère public avait requis une peine de cinq années de prison pour Marine Le Pen, dont trois ans seraient avec sursis et deux ans pouvant être aménagés. En plus de cela, il avait proposé une amende de 300 000 euros. L’accusation souhaitait également la mise en place immédiate d’une interdiction de se présenter aux élections.
Clôture du procès pour les emplois supposés fictifs au sein du Front national
Le procès concernant de présumés emplois fictifs d’assistants parlementaires européens associés au Front national s’est conclu ce mercredi 27 novembre. La présidente du tribunal a annoncé que le verdict serait rendu le 31 mars à 10 heures avant de clore les débats. Marine Le Pen, tout comme les 24 autres accusés, a eu l’occasion de s’exprimer une dernière fois mais a choisi de ne pas prendre la parole devant le juge. À la sortie de l’audience, elle s’est adressée aux journalistes.
Elle a exprimé son espoir que les diverses arguments qu’ils ont avancés soient pris en compte, en décrivant le procès comme « une forme de souffrance ». Lors de l’audience du 13 novembre, le parquet avait requis contre elle une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme avec possibilité d’aménagement, ainsi qu’une amende de 300 000 euros. En outre, il avait demandé une peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire.