Le chef de la diplomatie a exprimé sa satisfaction face à « un signal puissant qui sera perçu » dans les autres nations d’Europe.
Approbation Sénatoriale de la Position Gouvernementale sur l’Accord UE-Mercosur
Après avoir reçu l’approbation de l’Assemblée nationale, le Sénat a validé, ce mercredi 27 novembre, la position du gouvernement concernant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Ce projet est actuellement rejeté par Paris dans sa forme actuelle, principalement en raison de préoccupations sur la protection des agriculteurs français.
Une Opposition Politique Consensuelle
Au sein de la classe politique française, le rejet de cet accord négocié par Bruxelles fait l’objet d’un rare consensus. Cet antagonisme envers le traité a été adopté par une écrasante majorité au Sénat, recueillant 338 voix sur 348 sénateurs. Le jour précédent, les députés avaient exprimé une opposition similaire, bien que le groupe La France insoumise (LFI) ait demandé une simple annulation de l’accord projeté.
Un Signal Clair Envoyé à l’Europe
Selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, ce double mandat parlementaire représente une déclaration forte qui résonnera auprès des autres nations européennes. Il a souligné que « la dynamique est de notre côté », en partie grâce au soutien récent de la Pologne. Jean-Noël Barrot a également clarifié que la France ne recherche ni l’abandon des accords commerciaux, ni celui des échanges agricoles, mais exige des garanties substantielles pour ses agriculteurs. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a insisté sur la nécessité de ces assurances pour éviter que les agriculteurs français ne se retrouvent confrontés à une pression concurrentielle insoutenable.