François Asselin, le dirigeant, annonce que le nombre d’entreprises en faillite pourrait approcher les 66 000 sur l’année écoulée.
Sept des huit principales organisations patronales et syndicales se sont unies pour lancer un avertissement collectif aux décideurs politiques. Dans une déclaration conjointe, elles expriment leur inquiétude concernant « l’instabilité qui a submergé le pays », menaçant de provoquer « une crise économique avec des répercussions sociales désastreuses ». François Asselin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, a souligné mercredi 18 décembre sur 42mag.fr que ces répercussions « sont déjà visibles ».
Selon le président de la CPME, « nous nous approchons des 66 000 faillites d’entreprises sur l’année écoulée ». Il souligne que « nous avons perdu la stabilité, la clarté et la prévisibilité », trois éléments essentiels pour instaurer « la confiance ».
Les responsables politiques doivent « assumer leurs obligations »
Le représentant des PME exhorte les décideurs politiques à « assumer leurs obligations », car « en attendant, nos entreprises souffrent ». Il craint une « baisse de l’activité », avec des projets d’investissement suspendus, principalement du côté des collectivités locales. « Il existe un risque que le pays continue de s’affaiblir », prévient François Asselin, « avec de plus en plus de difficultés à se redresser ». Il s’attend également à ce que « le chômage augmente malheureusement ».
François Asselin commente que « l’intérêt de cette démarche collective réside dans l’expression des inquiétudes de chacun, même si nous ne sommes pas toujours en accord ». Il a signé cette déclaration commune au nom de la CPME, soulignant l’unité inhabituelle affichée. Toutes les organisations, sauf la CGT, ont paraphé le document. Par cette initiative, les partenaires sociaux souhaitent transmettre un message clair : « On peut avoir des divergences, mais le dialogue ne doit jamais cesser. Il est impensable que le compromis ne soit plus une option au sein de l’Assemblée nationale », déclare Cyril Chabanier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), également interrogé par 42mag.fr.