Niels Arestrup commence sa carrière sur les planches avant de faire ses premiers pas sur grand écran dans le film « Miss O’Gynie et les hommes fleurs » réalisé par Samy Pavel en 1973. Au cours de sa carrière, il navigue régulièrement entre le théâtre et le cinéma.
Acteur aussi bien sur les planches que devant la caméra, il a été honoré par trois César : meilleur second rôle masculin grâce à De battre mon cœur s’est arrêté en 2006, puis avec Un prophète en 2010, et une fois de plus avec Quai d’Orsay en 2014. Il a également été gratifié d’un Molière pour sa performance dans une pièce de théâtre privé, Rouge.
Prix César pour « De battre mon cœur s’est arrêté »
Dans le long-métrage De battre mon cœur s’est arrêté réalisé par Jacques Audiard en 2006, Niels Arestrup interprète le personnage du père de Romain Duris, un agent immobilier manipulant avec peu d’éthique ses affaires.
Prix César pour « Un prophète »
Dans l’œuvre cinématographique Un prophète sortie en 2010, toujours sous la direction de Jacques Audiard, il incarne un redoutable chef mafieux corse. Ce film, qui avait raflé le Grand Prix au Festival de Cannes en 2009, a dominé les César en 2010 en remportant neuf prix.
Prix César pour « Quai d’Orsay »
Dans Quai d’Orsay, un film réalisé par Bertrand Tavernier en 2014, Niels Arestrup prend les traits de Claude Maupas, un directeur de cabinet ministériel.
Molière pour « Rouge »
L’année 2010 voit Niels Arestrup briller sur les planches avec la pièce Rouge, une création de Jean-Marie Besset qui adapte un texte de John Logan, déjà salué aux États-Unis. Il y joue Mark Rothko, un peintre à la fois brillant et complexé, dont la vie s’est tragiquement terminée en 1970. Sa performance lui vaut le Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre privé.