Le vendredi 6 décembre, à Tulle, des producteurs agricoles ont exprimé leur mécontentement en érigeant un mur devant le bureau parlementaire de François Hollande. Cette action visait à manifester leur désaccord avec son soutien à la motion de censure.
Le député RN de Dordogne cible de dégradations
La permanence parlementaire de Serge Muller, député du Rassemblement National en Dordogne, a subi des dégradations le vendredi 6 décembre. Ces actes ont été commis par des membres de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) du département. Ces derniers lui reprochent son soutien à la motion de censure visant le gouvernement dirigé par Michel Barnier. France Bleu Périgord a relayé ces informations samedi 7 décembre.
Un acte de protestation symbolique
Des tas de fumier ont été déversés devant le bureau situé à Bergerac de l’élu RN. En plus de cela, des graffitis ont été apposés sur les murs de cette permanence. Dans une déclaration faite à France Bleu Périgord, Serge Muller s’est dit « profondément choqué ». Il a décrit les dommages causés en affirmant : « Ils ont saccagé mon lieu de travail ». En ce début de soirée de samedi, des inscriptions sont encore visibles, et il y a toujours de la colle obstruant la serrure de la porte. Les services municipaux ont pris en charge le nettoyage du fumier.
Conséquences redoutées par les agriculteurs
Les agriculteurs affiliés à la FNSEA estiment que la chute du gouvernement de Michel Barnier pourrait avoir de graves répercussions sur leur secteur. Selon eux, cette situation pourrait conduire à l’abandon de plusieurs réformes cruciales, notamment celles portant sur le calcul des retraites agricoles, l’emploi des travailleurs saisonniers, la défiscalisation du cheptel bovin, ainsi que l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs.
Autres actions de contestation
Le même jour, les protestations des agriculteurs ont également ciblé la permanence de l’ex-président socialiste François Hollande à Tulle, en Corrèze. Ils ont muré son bureau pour exprimer leur mécontentement face au vote favorable qu’il a exprimé le mercredi 4 décembre lors de la motion de censure contre le gouvernement Barnier.