« Ce matin, je ne vais pas dire que j’avais anticipé depuis longtemps de me tenir ici devant vous », a reconnu celle qui a quitté ses fonctions à Matignon au début de l’année.
Un appel à la stabilité institutionnelle par Elisabeth Borne
Lors de la cérémonie de passation de pouvoir au ministère de l’Éducation ce mardi 24 décembre, la nouvelle ministre, Elisabeth Borne, a souligné l’importance de trouver une stabilité institutionnelle. Ancienne Première ministre, elle a exprimé la nécessité d’établir des alliances parmi les forces politiques républicaines. Cette approche justifie sa décision de rejoindre l’équipe gouvernementale sous la direction de François Bayrou. Elle a précisé que son intégration en tant que ministre d’État reflète la volonté du président de la République et du Premier ministre de mettre l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche au cœur de leur action.
Borne a reconnu qu’elle ne s’attendait pas à se tenir devant ses nouveaux collègues ce jour-là, ayant quitté le bureau de Matignon au début de l’année, où elle a été remplacée par l’ancien ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. Néanmoins, elle a accepté la proposition de François Bayrou à cause du contexte particulièrement grave auquel le pays fait face. Elle a déclaré que l’ouverture de ce nouveau chapitre requiert la responsabilité de tous pour atteindre la stabilité institutionnelle désirée.
Une foi inébranlable en le bloc central
Au cours des derniers mois, Elisabeth Borne a exprimé à plusieurs reprises à quel point elle croit en l’importance du bloc central et ce qu’il symbolise. Elle insiste également sur la nécessité de créer des alliances entre les diverses forces politiques qui forment le socle républicain. Même si elle n’est pas experte en matière d’éducation et de recherche, Elisabeth Borne affirme qu’il est crucial pour le gouvernement de se concentrer sur ces domaines, car, selon elle, l’école constitue le fondement de notre République.