François Bayrou s’engage dans la préparation de la formation d’un nouveau gouvernement. Le lundi 16 décembre, il a échangé avec des dirigeants de divers partis politiques.
Lundi 16 décembre, c’est le Rassemblement national qui a inauguré les consultations à Matignon. Les délégations parlementaires ont été reçues selon leur importance numérique. Cette approche a été appréciée par Marine Le Pen, qui avait critiqué Michel Barnier pour l’avoir reçue trop tard. « La méthode est plus encourageante que ce que j’ai pu observer auparavant, j’espère maintenant qu’elle portera ses fruits », a-t-elle affirmé.
Les socialistes adoptent une approche mesurée
Tandis que Marine Le Pen et François Bayrou ont pu échanger sur un sujet qui leur tient à cœur, le leader des partisans du président a préféré garder ses distances. Gabriel Attal a quitté Matignon sans faire de déclaration. Son entourage s’est empressé d’expliquer qu’il reste néanmoins un acteur facilitateur. De leur côté, les socialistes choisissent de rester prudents. « Un dialogue sérieux et cordial avec le nouveau Premier ministre. Nous faisons partie d’une opposition prête à des compromis, mais il faut encore ouvrir un chemin pour cela », a exprimé Olivier Faure.
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