Le dirigeant du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas exclu la possibilité que son parti puisse faire partie du prochain gouvernement.
Laurent Wauquiez refuse l’offre gouvernementale
Le dirigeant des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, a informé ses collègues de parti dans la soirée du samedi 21 décembre qu’il a choisi de ne pas rejoindre le gouvernement. Il attend encore des assurances claires de François Bayrou concernant une éventuelle participation de son parti au sein du gouvernement, comme l’a révélé une source proche de Laurent Wauquiez à 42mag.fr.
Lors d’une réunion avec les députés de son groupe, Laurent Wauquiez a expliqué sa situation personnelle, affirmant qu’il avait refusé une proposition d’entrer dans le gouvernement faite par François Bayrou. « La seule option envisageable pour moi était un poste à Bercy, avec une feuille de route définie, particulièrement l’absence d’augmentation des impôts », a expliqué Laurent Wauquiez. « Or, cette feuille de route n’est pas disponible. François Bayrou m’a proposé autre chose, que j’ai décliné », a-t-il précisé.
Possibilité d’une collaboration future
Toutefois, le chef des députés Les Républicains n’a pas écarté une participation possible de son groupe dans un futur exécutif. « En ce qui concerne l’agriculture, il semble que nous partageons globalement les mêmes objectifs. Sur les questions de sécurité, Bruno Retailleau est satisfait des garanties reçues. Cependant, en ce qui concerne le travail ainsi que les questions budgétaires et fiscales, ce n’est pas suffisamment précis », a-t-il commenté. Laurent Wauquiez a exprimé son souhait de recevoir « un document contenant des précisions » qu’il espère obtenir le lendemain matin.
Clarifications nécessaires pour avancer
« Depuis trois semaines, ma ligne directrice reste inchangée : faire pression pour dissiper toute ambiguïté. L’objectif est de progresser vers une participation », a-t-il conclu. Il a également noté avoir mentionné à François Bayrou ce samedi que « la réforme proportionnelle n’est pas une priorité pour les Français ».