Deux semaines après le passage du cyclone Chido, le Premier ministre s’est rendu sur l’île et a confirmé que la reprise des cours se ferait effectivement le 13 janvier. Il a mentionné que des ajustements spécifiques seraient mis en place pour faciliter cette rentrée.
« Il est impensable pour nous de reprendre les cours dans des établissements où la sécurité n’est pas garantie », a affirmé le lundi 30 décembre sur 42mag.fr Rivomalada Rakotondravelo, qui est le secrétaire départemental du Snuipp-FSU à Mayotte. Ce même jour, François Bayrou a dévoilé le programme « Mayotte debout » pour rebâtir l’archipel frappé par le cyclone Chido.
Le Premier ministre a notamment précisé que la rentrée scolaire, initialement programmée pour le 13 janvier, se déroulera « selon des modalités spécifiques, ajustées à chaque établissement » et que des « structures temporaires d’enseignement » seront installées au cours de la semaine pour répondre aux « besoins urgents ».
« Je ne comprends pas comment le gouvernement et les municipalités vont gérer la situation, ne serait-ce que pour restaurer les écoles touchées », a mentionné Rivomalada Rakotondravelo. « Même les entreprises locales ont subi des dommages. Seront-elles en capacité de répondre aux demandes variées et nombreuses ? »
Des établissements hébergeant des victimes
D’après Rivomalada Rakotondravelo, il est « inconcevable de commencer des travaux alors que des établissements servent de refuge pour les victimes », ajoutant que « le rectorat n’a jamais été capable d’informer les syndicats sur les établissements aptes à recevoir les élèves dans des conditions standards ».
« Pour nous, il est hors de question de penser à une année blanche », a-t-il poursuivi, ajoutant, « Il semble que l’État ne s’attaque pas au problème correctement, en proposant des solutions de fortune sans envisager sérieusement les étapes à venir. »