Le contrôle exercé par le gouvernement pourrait faire obstacle à l’approbation des budgets de la Sécurité sociale et de l’État, ce qui entraînerait probablement le maintien du budget de 2024 tel qu’il est actuellement. Il reste à voir qui tirera profit de cette situation et qui en subira les conséquences négatives.
La possibilité d’une censure pourrait entraîner l’abandon des mesures budgétaires prévues pour la Sécurité sociale. Dans cette situation, qui ressortirait gagnant et qui verrait ses intérêts compromis ? Les agriculteurs, qui demandent actuellement l’arrêt du traité Mercosur et une réduction des réglementations, pourraient voir leurs subventions menacées. Cédric Tranquard, le président de la FNSEA en Charente-Maritime, exprime sa préoccupation en soulignant que « tous les efforts réalisés pour soutenir l’agriculture risquent d’être anéantis« .
Les avantages pour le secteur aérien
Le monde de la construction et de l’immobilier traverse également une crise profonde. Avec la perte de 40 000 à 60 000 emplois, le secteur plaçait beaucoup d’espoir dans l’extension du prêt à taux zéro pour stimuler la reprise. À l’opposé, les compagnies aériennes peuvent souffler, car elles évitent temporairement une augmentation des taxes sur les voyages aériens. De leur côté, les sociétés d’assurance et les mutuelles pourraient voir leur situation inchangée, en échappant à une augmentation des coûts liés aux consultations médicales et au remboursement des médicaments.
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