Nicolas Sarkozy a été condamné de manière définitive dans l’affaire Bismuth, concernant des faits de corruption et de trafic d’influence. Il écope de trois ans de prison, dont un avec sursis, ce qui signifie qu’il devra purger un an de détention à domicile sous surveillance électronique. Cette sentence inclut également une interdiction de participer à des élections pendant une durée de trois ans.
Dans une déclaration diffusée après l’annonce de la décision judiciaire, l’ancien chef d’État persiste à clamer son innocence. « Je souhaite réaffirmer ma totale innocence, je suis pleinement déterminé dans cette affaire comme dans toutes les autres. La vérité finira par l’emporter. »
La décision finale de la Cour de cassation
Vers la fin de l’année 2014, Nicolas Sarkozy ainsi que son avocat se retrouvent sous surveillance dans le cadre d’une enquête concernant le financement d’une campagne électorale. Quelques mois après, Nicolas Sarkozy se voit inculpé pour avoir tenté de corrompre un magistrat de haut rang, Gilbert Azibert, en quête de renseignements précieux en échange de la promesse d’un poste prestigieux à Monaco. En mars 2021, l’ancien président de la République est condamné à une peine de trois ans de prison, dont un an avec exécution. Cette peine est confirmée en appel un an plus tard, et désormais, elle est entérinée de manière définitive par la Cour de cassation.