LES FAITS RÉELS CONCERNANT… les instructeurs d’auto-école. Ils augmentent le nombre d’heures de leçons pour gagner plus d’argent, ils profitent des séances de conduite pour faire le taxi avec leurs amis ou leur famille, ils possèdent tous un permis avec 12 points… Découvrez la véritable réalité sur les instructeurs d’auto-école.
Kris Mahalingam, instructeur chez une auto-école, partage son expérience et les stéréotypes fréquents autour de sa profession, entre idées reçues et vérités, lors d’un trajet en voiture.
Les raisons des heures de conduite supplémentaires
Kris Mahalingam, en tant qu’instructeur, souligne qu’« tous les formateurs ne prolongent pas les heures de conduite ».
Malgré cela, il reconnaît qu’« certains augmentent les heures, sans toujours en expliquer les raisons. » Il précise qu’un instructeur compétent devrait détailler les raisons des heures ajoutées en présentant le carnet de suivi à l’élève pour préciser les compétences nécessitant encore du travail.
Utilisation personnelle du temps de conduite
Sur le sujet des moniteurs utilisant le temps des leçons pour d’autres tâches, Kris Mahalingam confirme que « c’est une réalité ». Il mentionne des exemples, tels que des monitrices qui « profitent de l’heure de conduite pour récupérer leur enfant à l’école avec l’élève et le reconduire à domicile », laissant celui-ci attendre.
Passer le permis en zone rurale : une facilité avec des inconvénients
Le formateur confirme qu’« obtenir le permis à la campagne est plus simple », en raison des routes moins fréquentées et du danger réduit par rapport à une grande ville comme Paris.
Toutefois, il alerte aussi que les « élèves obtiennent plus facilement le permis en province, mais rencontrent des difficultés une fois de retour à Paris ».
Identifier les candidats potentiels pour l’examen
Kris Mahalingam admet qu’« il lui est déjà arrivé de prédire quels élèves réussiront l’examen ». Pour les aider, il explique : « Lors des simulations d’examen, j’adopte une posture d’examinateur (…) cela les stresse. Mais le jour de l’examen réel, ils sont nettement plus détendus. »