Selon le député du Rassemblement national, il est encore possible d’empêcher la censure du gouvernement. Cependant, le Rassemblement national maintient certaines conditions impératives.
L’approche mesurée de la censure par Thomas Ménagé
Lors d’une interview accordée à 42mag.fr le lundi 27 janvier, Thomas Ménagé, député du Rassemblement National (RN) représentant le Loiret, a partagé ses réflexions avant le vote du budget 2025. Il a déclaré : « La censure n’est pas une action que nous prenons à la légère. Notre souhait est de ne pas être contraints d’y recourir. » L’élu a insisté sur la nécessité que le budget soit bénéfique pour les classes populaires et moyennes. Pour lui, il est essentiel qu’il soutienne la compétitivité des entreprises tout en réalisant des économies durables.
La censure comme outil démocratique crucial
Thomas Ménagé a souligné l’importance de ne pas écarter la possibilité de la censure par principe, rappelant que cette mesure constitue un levier démocratique incontournable pour protéger les intérêts des citoyens. « On ne peut pas exclure la censure tant que nous n’avons pas pris connaissance du budget, d’autant plus que nous ignorons encore sur quoi nous serons appelés à voter », a-t-il précisé.
Les impératifs du RN
Les attentes du RN ne changent pas et incluent, par exemple, le refus d’imposer « sept heures de travail non rémunéré, autrement dit, un impôt déguisé ». Même si cette mesure viserait à financer la Sécurité sociale, pour Thomas Ménagé, elle resterait inacceptable, comme il l’a réaffirmé : « Effectivement, notre position a toujours été sans ambiguïté. » C’est le message qu’il transmet en tant que porte-parole du groupe RN à l’Assemblée nationale.
Une position stratégique face au gouvernement
« Nous ne soutenons pas le gouvernement actuel, mais notre position n’est pas comparable à celle de l’extrême gauche, comme La France insoumise, qui semble vouloir censurer systématiquement, peu importe le contenu. Si un budget est présenté et qu’il va principalement dans la bonne direction, favorisant la stabilité du pays et de son économie, nous ne chercherons pas à le censurer. La censure ne doit pas être utilisée avec frivolité », a conclu Thomas Ménagé, mettant ainsi en avant une approche réfléchie et responsable face aux enjeux budgétaires.