Chaque année, de nombreuses arnaques reposent sur la menace de divulguer des photos personnelles supposément capturées à l’aide de webcams piratées, causant ainsi de grands dégâts. Pour lutter contre ce fléau, la gendarmerie a mis en place une unité spécialisée qui s’occupe spécifiquement de ces cas.
Vous avez peut-être déjà été confronté à ce message inquiétant sur votre écran : « Je suis un pirate informatique et j’ai infiltré vos appareils (…) j’ai remarqué que vous consultez des contenus pornographiques très… particuliers ». Ces escrocs prétendent avoir capturé des images de vous via votre webcam, menaçant de les rendre publiques si vous ne leur versez pas une rançon pour détruire ces supposées preuves compromettantes.
Sanctions sévères pour les tentatives d’extorsion
Dans la région ouest de la France, un ancien fonctionnaire a reçu ce type de message. Les fraudeurs exigeaient « 500 euros » et faisaient pression en affirmant qu’ils dévoileraient des vidéos à ses relations clés, y compris sa famille. Même s’il affirme ne jamais avoir visité de sites pour adultes, l’homme a été pris de panique, craignant pour son honneur et sa réputation. Apeuré, il a suivi les instructions des hackers et a transféré une somme de 500 euros en cryptomonnaie. « Face aux conséquences possibles, je n’ai pas hésité », se remémore-t-il. Il n’est pas un cas isolé : chaque année, environ 400 personnes tombent dans ce piège. Ces incidents sont centralisés par une unité spécifique de la gendarmerie. Les victimes proviennent de divers milieux et n’osent pas toujours porter plainte. Le code pénal prévoit pour l’extorsion une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et une amende maximale de 100 000 euros.
Pour voir le reportage complet, veuillez consulter la vidéo ci-dessus.